Cette rencontre entre dans le cadre de la 5è édition du consommer local dans l’espace Uemoa
La rencontre, qui entre dans le cadre
de la 5è édition du consommer local dans l’espace Union économique et monétaire
ouest-africaine (Uemoa), célébrée le mois d’octobre de chaque année, a été
modérée par le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture
du Mali (Apcam), Sanoussi Bouya Sylla. C’était en présence du secrétaire
général de la Ccim, Mahamadou Sanogo.
Selon des
chiffres donnés par les panelistes, la mangue apporte chaque année à notre pays
environ 10 milliards de Fcfa. Quant à la pomme de terre, le Mali en est le
premier producteur dans l’espace Uemoa avec environ 400.000 tonnes par an. Ces
productions ne couvrent pourtant pas le besoin du pays qui importe une
importante quantité de légumes pour un coût annuel avoisinant 200 milliards de
Fcfa. «Pourtant, nous avons des terres pour cultiver tous les produits importés
dans notre pays», a regretté le consultant Hamadoun Bocoum.
Pour
inverser cette tendance, le conférencier préconise que les interprofessions
soient mises au centre du développement économique et social. «Tant qu’on n’a
pas la souveraineté alimentaire, tout ce qu’on a, on le donnera aux autres. À
partir des éléments du Forum de Ségou, la Ccim doit promouvoir une étude
d’opportunité stratégique pour chaque interprofession, pour montrer à
l’international que notre pays a plein d’opportunités d’investissement», a-t-il
déclaré.
Ce panel
participe aussi de la mise en œuvre des conclusions du «Forum pour la relance
économique» que la Chambre de commerce et le secteur privé ont tenu à Ségou. Ce
rendez-vous a recommandé de «mettre au centre de notre développement
économique, les acteurs de la production», a rappelé Mahamadou Sanogo. Et
d’ajouter : «Si on doit reposer notre développement sur nos productions, on
doit aussi assurer la communication autour de nos produits, sensibiliser les
commerçants à aller vers les activités de production. Et produire plus en
assurant la qualité, la transformation et la consommation à l’intérieur du pays
et dans le reste du monde.»
La rencontre a été une opportunité pour les acteurs des quatre filières concernées (sésame, pomme de terre, bétail/viande et mangue) d’échanger et d’examiner leurs plans de développement avec l’accompagnement institutionnel de la Ccim. Le président de l’Apcam a apprécié l’initiative qui a permis de discuter des problématiques et des potentiels agricoles du Mali. Selon Sanoussi Bouya Sylla, il est inconcevable aujourd’hui que notre pays importe certains produits alimentaires.
N'Famoro KEITA
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