Une vue du présidium lors des travaux
Il est reparti comme suite : 2,33 milliards de Fcfa pour les réalisations physiques (infrastructures et équipements), 1,66 milliards de Fcfa pour les conventions, les renforcements de capacités et autres prestations intellectuelles et 1,64 milliards de Fcfa pour la microfinance islamique, le fonctionnement, le suivi-évaluation, le genre, la communication et l’appui institutionnel. Ces détails ont été donnés hier par le secrétaire général du ministère de l’Élevage et de la Pêche, Madi Maténé Keïta, lors de la 3è session du comité de pilotage du programme. C’était en présence du coordonnateur national du Pdiraam, Sory Ibrahim Sidibé et des autorités administratives des zones d’intervention.
Le Pdiraam est cofinancé par le gouvernement de la République du Mali et la Banque islamique de développement (BISD) pour un montant d’environ 15,30 milliards de Fcfa. C’est pour appuyer le développement des chaînes de valeur avicole et aquacole et répondre aux multiples défis des sous-secteurs de l’élevage, a fait savoir le secrétaire général du département de l’Élevage. Madi Maténé Keïta a rappelé qu’au Mali, ces sous-secteurs y compris l’aquaculture, constituent un maillon clé de l’économie nationale. Ils sont pratiqués par plus de 85% de la population. Le cheptel national est estimé à 63 millions de volailles et la production halieutique s’élève à 120.000 tonnes par an, y compris l’aquaculture dont la production est en plein essor économique, ces dernières années.
Selon lui, le sous-secteur de l’élevage reste confronté à de nombreux défis qui handicapent son développement, parmi lesquels l’insuffisance d’investissements structurants et le faible niveau organisationnel et institutionnel. Il a expliqué que la 1ère phase du Pdiraam était basée sur la viande rouge et le lait. Elle a contribué à la réalisation d’infrastructures de production et de commercialisation du bétail, ainsi qu’à la réalisation de points d’eau potable et d’aires de pâturage. L’objectif de cette 2è phase est d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle grâce à la production avicole et aquacole des petits exploitants, et d’accroître l’autonomisation économique des petits producteurs du sahel occidental du Mali.
Les femmes et les jeunes petits producteurs sont les cibles du programme. Cet objectif sera atteint grâce à l’amélioration de la résilience des systèmes avicoles et piscicoles, à l’augmentation de la productivité des systèmes avicoles et aquacoles, ainsi qu’à un accès accru et une consommation équitable d’une alimentation nutritive. À cet effet, le financement doit permettre de produire par an 15.000 tonnes de poisson, 424,68 millions d’œufs et 15.490 tonnes de viande de poulet, au bénéficie de 2 millions de personnes vivant dans les exploitations agricoles familiales. En outre, le projet cible directement 120.000 personnes dont 60% de femmes et 20% de jeunes. Cet objectif cadre avec la Politique de développement agricole dont les objectifs sont, entre autres, la promotion économique et sociale des habitants en milieu rural et périurbain, la souveraineté et la sécurité alimentaires du pays, et la réduction de la pauvreté rurale.
Pour sa part, le coordonnateur du Pdiraam a signalé que l’ordre du jour de cette session prend aussi en compte les difficultés rencontrées dans les deux premières années concernant l’arrêt des travaux. «Après la reprise, nous avons l’ambition de rattraper le temps perdu», a dit Sory Ibrahim Sidibé. Il ajoutera que des investissements seront réalisés dans les zones d’interventions situées dans la bande sahélienne. Des mares seront aménagées, en plus de la construction et l’équipement des marchés à volaille et des directions régionales des services techniques de pêche. Il y aura également des activités de soutien dans le domaine de l’hydraulique villageoise et la formation des bénéficiaires, etc.
Cette session permettra d’analyser, d’amender et valider les documents soumis aux membres du comité. Il s’agit notamment du procès-verbal de la dernière session du comité, l’état de mise en œuvre des recommandations, le rapport bilan 2025, le plan de travail 2026 et son Budget annuel.
N'Famoro KEITA
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