#Mali : Livre «De la démonocratie à la wagnerphobie» : Un regard sur les enjeux géopolitiques du moment

La maison d’Edition et distribution (Edis), a procédé, jeudi 22 août, au Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ, au lancement du livre de Brahima Mariko s’intitulant : «De la démonocratie à la wagnerphobie».

Publié lundi 26 août 2024 à 17:50
#Mali : Livre «De la démonocratie à la wagnerphobie» : Un regard sur les enjeux géopolitiques du moment

Cette cérémonie de présentation était présidée par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, en présence de l’ancien ministre  Diadié Yacouba Dagnoko. Cet ouvrage est un essai préfacé par Pr Jean Bosco Konaré. Il retrace la période de l’indépendance du Mali avec le président Modiko Keïta en la comparant à celle de nos jours. Dans ce livre de 262 pages, Brahima Mariko ébauche en même temps les relations de coopération du Mali avec la France et la Russie.

L’écrivain trouve que ce que l’on présente comme étant la démocratie est loin d’être la démocratie. «Ceux qui disent qu’il faut aller à un État démocratique sont en train d’accompagner des présidents qui tordent le cou à la démocratie… Un chef d’État élu qui a fait ses deux mandats et après il modifie la Constitution pour se maintenir au pouvoir, ce n’est plus de la démocratie», a-t-il fustigé, ajoutant que ce soi-disant président démocrate est atteint par le «démon du pouvoir». 

D’après Brahima Mariko, la France voit d’un mauvais œil la présence de la Fédération de Russie en Afrique. «Grâce à la Russie, le Mali est arrivé à ce stade aujourd’hui», a salué l’auteur, précisant que cette coopération a permis de doter notre pays d’armes sophistiquées pour combattre le terrorisme. Par contre, le néocapitalisme, a-t-il fait remarquer, maintient nos pays dans la médiocrité afin de pouvoir les exploiter au maximum. L’auteur du livre a également édifié l’assistance sur les attitudes de l’Occident qui renvoient aux «notions de folie». D’où le titre de l’œuvre qu’il vient de publier.

Le ministre chargé de la Culture a affirmé que ce livre s’inscrit dans une  quête de vérité. «Il faut comprendre la démarche de l’écrivain qui consiste  à jouer son rôle : ouvrir les yeux des plus jeunes afin qu’ils n’arrêtent  jamais de croire en leur pays», a souligné  Andogoly Guindo, ajoutant que le livre est le témoignage de la rupture  entre l’ancien modèle de gouvernance  et le nouveau basé sur le respect de la souveraineté et les choix stratégiques pour le développement et la défense du pays. Pour lui, ce lancement participe de la recherche constante de la lutte éternelle entre la vérité qui triomphe toujours et le mensonge.

Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme dira que Brahima Mariko est un homme au triplé sérail. «Il est successivement professeur de philosophie, censeur, proviseur puis inspecteur général de l’enseignement secondaire», a témoigné le ministre Guindo, tout en appréciant la rigueur intellectuelle et la probité morale de celui qui est l’auteur de deux autres ouvrages dont «Monsieur le ministre d’État, ministre des va-et-vient et des Affaires inutiles» et «Bâtons rompus».

Andogoly Guindo relèvera que ce nouveau livre permettra de prendre conscience des défis auxquels les Maliens sont confrontés. «Il sera le phare qui nous éclairera dans un monde de plus en plus tumultueux», a-t-il dit. Selon lui, cette publication sera le baromètre pour une meilleure prise de conscience de la jeunesse des enjeux géopolitiques du moment. C’est pourquoi, le ministre Guindo n’a pas manqué de féliciter l’écrivain pour sa contribution à la richesse du parc national du livre.

Namory KOUYATE

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