Le paludisme est une endémie majeure dans les pays africains
Ces
informations ont été données, samedi dernier dans un hôtel de la place, par la
directrice du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le
médecin colonel, Aïssata Koné. C’était à l’occasion d’une conférence de presse
dans le cadre de la 17è édition de la Journée mondiale du paludisme qui sera
célébrée le 25 avril prochain. Elle
avait à ses côtés le représentant résident de l’Organisation mondiale de la
santé (OMS), Dr Christian Itama Mayikuli, et d’autres invités. La Journée
mondiale est couplée à la Semaine nationale de lutte contre le paludisme. Le
thème retenu cette année est : «Promouvoir l’équité en santé, l’égalité
des genres et les droits de l’Homme». Le PNLP va organiser plusieurs activités
dans le but de sensibiliser la population sur ce fléau.
Selon
le Système d’information sanitaire (DHIS2,
2023), cette maladie tropicale a coûté la vie à 1.191 personnes dans les
établissements de santé. Les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes
sont les plus touchés. En 2021, selon l’Enquête sur les indicateurs du
paludisme au Mali (EIPM), la prévalence nationale du paludisme chez les enfants
de 6-59 mois est de 19%. Le taux d’incidence des cas de paludisme confirmé de
janvier à décembre 2023 est de 151 % contre 172% en 2022. Selon le rapport 2023
de l’OMS, la région Afrique continue de payer le plus lourd tribut au
paludisme. En 2022, elle a enregistré 95
% des décès dus au paludisme, soit 580.000 décès et près de 78% des décès qui
concernent les enfants de moins de 5 ans.
L’OMS a indiqué que dans le monde, le
nombre de décès associés au paludisme est passé de 619.000 en 2021 à 608.000 en
2022 soit une légère baisse de 11.000 cas. Le représentant résident de l’OMS a
souligné que le paludisme est un vrai problème de santé publique. «Si nous
luttons efficacement contre, une bonne partie des problèmes de santé publique
va être résolue». Dr Christian Itama Mayikuli a expliqué que cette journée
coïncide avec la journée africaine de la vaccination, avant de saluer les
efforts fournis par notre pays pour la découverte de deux nouveaux vaccins,
désormais utilisés dans plusieurs pays africains. Selon le diplomate onusien,
ils ont permis la réduction du taux de mortalité du paludisme de 13% et celle
des cas sévères de 50%.
La
directrice du PNLP a insisté que nous devons tout mettre en œuvre pour arriver
à l’élimination de cette maladie d’ici 2030. Le médecin colonel Aïssata Koné a
rappelé que depuis 2010, les médicaments entrant dans le traitement du
paludisme chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont
gratuits, ainsi que les Moustiquaires imprégnées à longues durées (Mild). Les
préoccupations des journalistes ont porté, entre autres, sur la participation
du Centre de recherche et de formation sur le paludisme (MRTC) à la recherche
vaccinale, la contribution des moustiques génétiquement modifiés (MGM) dans la
prévention contre le paludisme et l’acquisition de nouveaux vaccins.
Le représentant du MRTC parasitolog, Pr Mahamadou Soumana Sissoko, a expliqué que son centre a contribué au développement de la recherche vaccinale à travers notamment les deux vaccins précédemment cités. «Nous continuons à travailler sur plusieurs vaccins candidats qui vont agir au niveau sanguin et d’autres vont permettre de bloquer la transmission du paludisme», a affirmé le chercheur. Pour sa part son collègue au niveau de MRTC entomologie, Pr Adama Dao, a expliqué que le lâcher des moustiques ne se fait pas présentement dans notre pays. Il a indiqué que leur travail dans le cadre du projet de renforcement des moyens de lutte contre cette pathologie consistait à éviter que les moustiques n’aient pas de descendance ou qu’il y ait très peu de femelles.
Mohamed DIAWARA
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