Il a été réélu, vendredi dernier au Centre international de
conférences de Bamako (CICB), à la tête d’un nouveau bureau exécutif de 51
membres pour un mandat de cinq ans. C’était lors du 14è congrès national de
cette organisation syndicale tenu les 4 et 5 janvier derniers. La cérémonie de clôture des travaux était
présidée par le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue
social, Dr Fassoun Coulibaly en présence du président de la Commission
nationale des droits de l’Homme (CNDH), Aguibou Bouaré.
Au
cours de cet exercice de deux jours, les délégués syndicaux dont proposé une
batterie de recommandations portant sur le retrait ou la non
reconnaissance de toute structure syndicale n’appliquant pas ses propres
textes ou ne respectant pas les décisions issues des foras nationaux comme le
Dialogue national inclusif, les Assises nationales de la refondation, la
Conférence nationale dans le domaine du travail ou le Pacte de stabilité
sociale et de croissance.
Le
Syntade a exigé l’ouverture d’une école d’administration de magistrature et
invité l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) à tout entreprendre
pour élargir le patrimoine industriel du pays à travers les nationalisations.
Les syndicalistes ont aussi réclamé la régularisation de la situation
administrative de tous les travailleurs pour donner un sens au Pacte de
stabilité et de croissance, mais aussi la lutte contre la corruption des hauts
dirigeants et la promotion d’une politique de syndicalisation des femmes et des
jeunes en même tant que leur participation effective au bureau exécutif.
Le secrétaire général fraîchement élu a témoigné de sa reconnaissance à ses camarades syndicalistes pour leur confiance. Yacouba Katilé a souligné la nécessité de redoubler d’efforts afin de défendre les travailleurs en assurant le bon fonctionnement des administrations.
Celui
qui restera aux commandes du Syntade pour 5 ans encore a demandé aux militants
d’être davantage engagés et déterminés afin de relever les défis.
Il expliquera
que l’objectif du syndicalisme n’est pas la remise en cause de l’ordre du
progrès, mais de renforcer la démocratie. «Les étapes qui vont suivre verront
plus de 105 milliards de Fcfa qui seront consentis par l’état pour nous former
dans divers domaines de la vie politique, économique, sociale et culturelle»,
a-t-il déclaré. Et de dire que leur
choix d’accompagner la Transition découle de leur refus d’être des ailes marchandes
des partis et des hommes politiques qui tournent le dos au peuple, une fois au
pouvoir, et compromettent la souveraineté nationale.
Le ministre du Travail, de la Fonction
publique et du Dialogue social a salué le succès de ce congrès. Il s’est dit
persuadé que le nouveau bureau méritera la confiance des travailleurs. Fassoun
Coulibaly a invité les membres à garder le sens de la responsabilité et de la
mesure qui constitue le label de l’UNTM. Dans les limites des possibilités
budgétaires, a-t-il assuré, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour
poursuivre la mise en œuvre des points non éteints du procès-verbal (PV) de
conciliation, signé le 5 février 2021 entre le gouvernement, le Conseil
national du patronat et l’UNTM, en plus des procès-verbaux sectoriels et des
engagements inscrits dans le Pacte de stabilité sociale et de croissance.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, qui a présidé l’ouverture des assises, a indiqué que la signature du Pacte de stabilité sociale et de croissance veut dire que chaque fois qu’il y a une croissance, «nous allons voir comment partager le fruit de cette croissance entre les travailleurs pour améliorer les conditions de travail». Et d’inviter les syndicalistes à privilégier le dialogue au détriment des grèves qui paralysent tout.
Quant au représentant de l’UNTM, Issa Bengaly, il a expliqué que le Syntade ffigure parmi les douze syndicats nationaux à participer au premier congrès constitutif de l’UNTM en juillet 1963.
Mohamed DIAWARA
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