Les participants ont présenté le contexte, les défis et les solutions identifiées dans la mise en œuvre des activités du projet dans chaque district
L’objectif est d’harmoniser les
compréhensions des parties prenantes sur la méthodologie du projet «Paix pour
la santé». La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le
représentant du ministère de la Santé et du Développement social, Abdelaye
Keïta, en présence du représentant du Centre Carter, Sadi Moussa.
Une
centaine de participants prennent part aux travaux. Occasion pour eux de
présenter le contexte, les défis et les solutions identifiées dans la mise en
œuvre des activités du projet dans chaque district. La rencontre permettra
également d’élaborer un plan d’actions commun pour consolider l’intervention du
Projet. Cette initiative a été prise par le ministère de la Santé et du
Développement social et le Centre Carter dans les districts susmentionnés. Il
vise à renforcer la surveillance épidémiologique du ver de Guinée et de
promouvoir la construction d’une paix durable et un meilleur accès aux soins
pour les populations affectées par la violence dans ces deux régions.
Le
représentant du Centre Carter a expliqué que cette initiative vise à appuyer
les efforts du gouvernement dans le cadre de l’éradication de la dracunculose
(maladie causée par le ver de Guinée) et l’élimination du trachome. Sadi Moussa
a félicité le département en charge de la Santé pour avoir éliminé le trachome.
Par ailleurs, il dira que l’éradication de la dracunculose dans un contexte
d’insécurité reste le défi à relever. L’agent humanitaire s’est dit satisfait
de la contribution des populations dans la mise en œuvre des activités du
projet.
Le
représentant du ministre de la Santé et du Développement social s’est réjoui
des résultats très encourageants de ce projet en faveur de la paix et la santé.
Parmi lesquels, l’accès équitable à la santé, la diminution significative des
incidents, l’augmentation du nombre de supervision par le programme
d’éradication du ver de Guinée et une meilleure inclusion de toutes les
composantes de la communauté. Abdelaye Keïta a expliqué que le projet a
finalisé par endroits la mise en œuvre des activités du paquet de santé
identifié par les communautés.
Ces
activités, a-t-il énuméré, portent, entre autres, sur les achats de groupes
électrogènes pour les Centres de santé de référence (Csref) de Youwarou et
Tominian, les matériels de sonorisation pour des jeunes, la réalisation des
adductions d’eau pour plusieurs aires de santé et la construction d’un
incinérateur pour le Csref de Macina. S’y ajoutent, l’achat d’un kit
d’assainissement pour les jeunes de Youwarou et d’une moto ambulance pour le
Centre de santé communautaire (Cscom) de Farimaké (Youwarou). En outre, le
représentant du ministère en charge de la Santé a indiqué que deux cycles de
paquets d’activités réalisés par le district sanitaire de Ténenkou ont coûté au
Centre Carter la somme de 191 millions de Fcfa.
Quant au
préfet de Macina, Albaraka Ag Amarizag, il a déclaré que ces réalisations
aident et apaisent les populations bénéficiaires. «Nous voulons que ces actions
continuent», a-t-il souhaité. Il a souligné que le ver de Guinée fait beaucoup
de tort aux populations. Il a aussi témoigné que beaucoup de personnes ont été
épargnées grâce au fait que ce ver est en train d’être éradiqué par ce projet.
Le représentant de l’État à Macina a affirmé que la dracunculose s’est propagée dans toute la Région de Mopti jusqu’aux frontières directes avec celle de Gao. Albaraka Ag Amarizag a souhaité l’extension du Projet à cette zone. «Nous sommes en train de vivre la phase animale de ce virus. Cette phase est en train d’être éradiquée également, grâce aux sensibilisations, aux informations et à l’instauration de la confiance à l’endroit des femmes et des jeunes», a-t-il expliqué.
Mohamed DIAWARA
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