Malgré l’engagement politique de haut niveau
portant sur la nutrition et Wash, ces thématiques demeurent sans lignes budgétaires
dans le budget national, même si cela est le plus souvent justifié par
l’adoption de l’approche Budget-programme.
C’est ce qui ressort du rapport de
l’analyse des budgets de l’État sur la nutrition et Wash. Réalisé par le Groupe
de suivi budgétaire (GSB) dans le cadre du Programme Right2grow, les résultats
de ce travail ont été partagés avec les citoyens, les acteurs étatiques, les
partenaires techniques et financiers (PTF), la société civile et les médias
hier dans un hôtel de la place. C’était à la faveur d’une cérémonie présidée
par le directeur général adjoint du budget. Bedi Samaké avait à ses côtés le
chef de projet Right2grow, Adama Yoro Diarra, le coordinateur du GSB, Bassidy
Diabaté et d’autres invités.
Ce travail est le fruit d’une analyse des
budgets de l’État dans la perspective de la Nutrition et Wash. Commanditée par
le GSB, elle visait à mieux comprendre la problématique de l’existence des
lignes budgétaires Nutrition et Wash dans les budgets de l’État et des schémas
de financement relatif aux deux thématiques. Objectif : identifier et
analyser la part de la nutrition et du Wash dans les budgets de l’État.
De cette étude il ressort que le budget de la
nutrition est dilué dans celui de la santé et représente à peine 1%. Toutefois,
concluent les enquêteurs, les engagements pris par l’État pour la nutrition et
Wash ont été respectés à hauteur de souhait. Pour le Plan d’actions
multisectoriel de la nutrition (PAMN) par exemple, les 15% ont été dépassés,
mais des gaps sont à combler concernant le Wash surtout au niveau rural.
À
propos du Wash, le rapport demande de développer une approche consistant à
travailler avec le ministère des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, celui de
l’Environnement et du Développement durable et le département de la Santé et du
Développement social.
Pour le coordinateur du GSB, leur combat
consistera à prendre en charge les lignes budgétaires propres à la Nutrition et
au Wash au moment où il y a une politique visant à avoir une ligne budgétaire
sur ces thématiques. Bassidy Diabaté a ajouté que c’est une préoccupation
nationale qu’il faudra résoudre à temps.
Le chef du projet Right2Grow expliquera que
c’est une opportunité pour les uns et les autres de mieux comprendre le niveau
de mobilisation des ressources de l’État à travers son budget en faveur du Wash
et la nutrition. «Nous sommes dans un processus de plaidoyer et la bonne
information est capitale pour constituer des argumentaires basés sur des évidences.
En amont, nous avons participé aux différentes étapes d’élaboration des outils
de collectes financiers avec le GSB. Ce qui me permet de dire déjà que le
contenu du rapport est en droite ligne avec ce que nous avons nous-mêmes demandé
et inscrit dans les outils», a déclaré Adama Yoro Diarra.
Dans son discours d’ouverture, le directeur général
adjoint a indiqué qu’il s’agira d’examiner les observations et contributions
des participants pour améliorer le document. Qui servira, selon Bedi Samaké,
d’outil de plaidoyer et de suivi de la prise en charge des questions de financement
liées à la Nutrition et au Wash dans le budget de l’État.
Amadou
GUÉGUÉRÉ
Rédaction Lessor
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