La cérémonie d’ouverture de la session extraordinaire du Comité d’orientation et de pilotage tenue à cet effet, a été présidée par le représentant du ministre du Développement rural, Adama Camara. C’était hier dans les locaux du Padel-M en présence du Coordinateur national des projets Praps-Mali/Padel-M, Moussa Coulibaly.
Lors des deux jours des travaux, les membres du Comité d’orientation et de pilotage vont examiner le procès-verbal de la dernière session ordinaire, les PTBA 2022 révisés des deux projets, proposés par l’Unité de coordination des Projets (UCP) Praps-Mali/PADEL-M et les rapports du premier semestre 2022 des deux projets. Selon le coordinateur national du Praps-Mali/Padel-M, le PTBA 2022 a été validé en décembre 2021. La situation socio-politique et l’embargo qui avait été imposé au Mali, ont impacté sa mise en œuvre. Cela à cause de la suspension des décaissements par la Banque mondiale.
Parlant du Padel-M, Moussa Coulibaly a indiqué que le PTBA a été révisé dans le but d’avoir une planification plus réaliste au cours des 4 mois restants de l’année. En conséquence, le budget est passé de 10 milliards à 6 milliards de Fcfa. «La baisse est conséquente. Le projet était très ambitieux. Mais il ne nous reste que 4 mois d’activité sur 12. Nous ne pouvons pas maintenir les 10 milliards là», a-t-il détaillé.
Avant de préciser que les activités du projet Padel-M qui sont programmées annuellement ont trait au soutien à la lutte contre les maladies prioritaires au Mali dont la peste des petits ruminants, la péripneumonie contagieuse bovine. S’y ajoutent la lutte contre les zoonoses (les maladies transmissibles de l’animal à l’homme).
Le patron du Praps/Padel-M a cité également des activités de soutien à l’investissement privé et à la réalisation d’infrastructures comme les marchés à bétail, les marchés à poisson ainsi que les centres stratégiques de collecte de lait. En ce qui concerne le Praps-Mali, Moussa Coulibaly dira que son budget s’élève à 5 milliards de Fcfa.
Son coordinateur national a précisé qu’à ce niveau les activités de ce programme concernent l’appui à la santé animale, la lutte contre les maladies prioritaires, la réalisation des infrastructures pastorales et l’équipement des forages réalisés. Pour sa part, le représentant du ministre du Développement rural a demandé à l’unité de coordination d’être réaliste afin, selon lui, qu’elle ait des documents pertinents réalisables conformément à son ambition d’apporter de vrais changements à la base.
«Nous devons pour cela poursuivre la dynamique partenariale déjà enclenchée lors de la première phase du Praps-Mali pour consolider les acquis et entreprendre les actions qui impactent directement le vécu des populations», a souligné Adama Camara.
Amadou GUÉGUÉRÉ
Rédaction Lessor
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