L’événement était présidé par son
représentant et directeur pays, Eric Perdison. Depuis 2012, le Mali est confronté à une crise
multidimensionnelle. Les trois dernières années ont vu une expansion de
l’instabilité dans le Centre du pays et une augmentation des déplacements. La
nature et les facteurs d’insécurité sont de plus en plus complexes.
La
diminution des moyens de subsistance, le changement climatique, les conflits et
la limitation de l’offre et de l’accès aux services de base ont un impact négatif
sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. C’est dans cette
optique que le Pam est un espoir pour les démunis et subvient régulièrement aux
besoins élémentaires des couches vulnérables.
Pour Eric Perdison, le slogan du Pam est :«sauver des
vies, changer des vies», Il est présent dans plusieurs régions pour venir en
aide aux populations principalement en leur octroyant des aides en nature ou en
espèce. Et ces envois permettent aussi de soutenir les activités locales. Le
directeur pays a indiqué que les humanitaires de sa structure usent de tous les
moyens pour faire parvenir les vivres à toutes les localités, par voie
terrestre ou des fois par cargo.
Pour les perspectives à venir, Eric Perdison a souhaité
solidifier la collaboration avec les médias et obtenir de nouveaux partenaires
privés pour toucher plus de monde. Il a invité également les uns et les autres à
participer aux différents projets de plaidoyers et à venir à la source pour avoir accès aux informations correctes
et fiables.
En janvier 2020, le Programme alimentaire mondial au Mali, a
rappelé son représentant, a commencé la
mise en œuvre de son Plan stratégique de pays (PSP) 2020-2024, offrant une
occasion unique de renforcer son rôle de partenaire privilégié du gouvernement
pour concevoir et développer des solutions à long terme à l’échelle nationale
pour lutter contre l’insécurité alimentaire.
La poursuite de cet objectif,
a-t-il expliqué, entre les différents acteurs du nexus humanitaire, paix et développement,
impliquera le renforcement des capacités des parties prenantes et un transfert
des responsabilités au gouvernement. Et dans le cadre de son programme résilience,
le Pam met en œuvre un paquet intégré d’activités dans les zones les plus vulnérables
à l’insécurité alimentaire et nutritionnelles. Ces activités visent à répondre à
leurs besoins à court, moyen et long terme afin d’améliorer durablement leurs
capacités de résilience aux chocs et leurs conditions de vie.
À ce jour, le Pam est présent dans 654 écoles et prend en
charge 140.621 élèves dont 67.498 filles. Les différents représentants
d’organes de presse se se sont dit satisfaits de ces échanges et ont affirmé
leur volonté de faire chemin ensemble en vue d’apporter leur soutien aux
partenaires et au gouvernement pour une meilleure condition de vie au Mali.
Moussa Doumbia, directeur de projet de Internews Mali,
trouve que les médias sont injustement qualifiés de 4ème pouvoir alors qu’ils
sont plus que cela. À travers cette rencontre, a-t-il dit, les cadres du Pam
ont perçu tous les rôles des médias pour bien faire le travail. Il a souhaité
vivement que l’on casse le mur de méfiance entre médias et humanitaires.
Anta CISSÉ
Rédaction Lessor
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