Durant le mois de Ramadan, les jeûneurs raffolent de
boissons sucrées en tout genre. À l’occasion, de nouveaux produits notamment
les boissons gazeuses et les jus dits naturels envahissent les marchés, les
rues et les abords des artères principales de Bamako. Vendeurs occasionnels de
produits saisonniers, chacun y trouve son compte.
La plupart de ces digestifs,
de marques différentes, sont importées des pays tels que le Sénégal, la
Mauritanie, le Maroc... On en fabrique de plus en plus au niveau local. Très
prisées au moment de la rupture du jeûne, surtout en cette période de forte
chaleur, elles sont faciles d’accès car on peut les trouver dans tous les coins
et à des prix abordables.
Au Quartier du fleuve, nous avons approché quelques
revendeurs de ces produits-là. Charrette remplie de bouteilles de boissons
qu’il pousse, le vendeur ambulant Youssouf Diallo, visiblement épuisé, propose
une multitude d’articles. «Je vends ces boissons car c’est facile de les
écouler en cette période. Les prix oscillent entre 600 et 1.250 Fcfa la
bouteille. Celle-ci, l’Ice, est disponible en trois types. On la vend à
1.250 Fcfa tout comme le jus Ramy», explique-t-il.
Depuis 5 ans, Mariam Diarra en vend au quartier de
Daoudabougou en Commune V du District de Bamako. La trentenaire se ravitaille
trois fois par semaine au marché Dibidani. «Ce business me sauve en ce mois
béni de Ramadan en me permettant de soutenir mon foyer et subvenir à mes
besoins.
Actuellement, les temps sont durs. Je profite alors de cette
opportunité pour générer le maximum de revenus afin de pouvoir
économiser», explique la marchande. Notre commerçante précise que les boisons
gazeuses sont plus chères que les jus. Le casier de six bouteilles de boissons
est vendu respectivement à 5.500, 3.500 et à 2.500 Fcfa, explique Mariam
Diarra.
Ce qui fait le bonheur d’Ismaël Sylla, un amateur qui achète
ces boissons depuis plusieurs années. «Je préfère surtout le jus de tamarin. Il
me permet d’étancher ma soif et d’avoir de l’énergie après une dure
journée», souligne celui qui a également
l’habitude de s’approvisionner. Pour autant l’engouement pour ces boissons ne
baisse pas après le Ramadan.
Elles continuent de faire le bonheur de clients
fidèles qui passent commande pour offrir des rafraichissements à leurs familles
ou visiteurs. C’est ainsi que des jus de fruits pressés comme le gingembre,
l’oseille de Guinée, le citron, l’orange ou la mangue sont vendus sur les
places publiques ou devant les devantures des services publics.
Kadiatou OUATTARA
Rédaction Lessor
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