Les amoureux
célèbrent aujourd’hui, la Saint Valentin. Cette fête est commémorée chaque
année à travers le monde le 14 février. La célébration de la Saint Valentin
remonte au XIVè siècle en Grande Bretagne. Selon des sources concordantes le 14
février était célébré comme la fête des amoureux car l’on pensait que les
oiseaux choisissaient ce jour pour s’apparier. À Bamako, les inconditionnels de
cette fête s’activent dans les marchés, les restaurants et autres espaces de
rencontres pour trouver de quoi renouveler leur amour à leurs partenaires. Le
Centre Abbé David, sise à Sébénicoro en Commune IV du District, n’est pas en
marge de la célébration de cette fête.
L’infrastructure située au bord du
fleuve a mis les petits plats dans les grands pour accueillir ses clients. Une
tradition qui date de plus de 16 ans. À l’occasion de la Saint Valentin, le
centre organise une soirée dédiée aux amoureux. Selon l’organisatrice de
l’événement, Mme Kamaté Catherine Dakouo, la Saint Valentin est destinée aux
couples mariés et chrétiens. L’organisatrice indique que la soirée a pour
objectif de permettre aux amoureux d’être seuls un moment sans les enfants et
loin de la maison.
Quant aux activités de la soirée, dit-elle, elles tournent
autour des jeux et des prêches pour rappeler aux couples l’importance du
mariage autour d’un diner romantique en tête-à-tête. Selon Catherine, la
participation est conditionnée au paiement de 20.000 Fcfa par couple. Au marché
de Kalaban-Coro, Malick Dembélé vend des articles pour hommes et femmes et fait
aussi l’emballage.
Le dimanche aux environs de 12 heures, le jeune vendeur
était assis dans sa boutique où sont exposés des roses, des chemises, des
montres, des bracelets et des boucles d’oreille. Sur les lieux, les clients
sont rares. «Le marché est très lent cette année contrairement aux années
précédentes. Depuis le matin, je n’ai reçu qu’une seule cliente, alors que
l’année dernière, je recevais en moyenne dix clients par jour», se lamente
Malick Dembélé.
Selon lui, la
morosité du marché est due à la cherté des articles. «Cette année par exemple,
explique-t-il, le prix de l’emballage commence à partir de 750 Fcfa contre 500
Fcfa l’année dernière». Chez Malick Dembélé, le prix des articles commence à
partir de 2.000 Fcfa. Dans cette boutique, le choix d’Aminata Traoré porte sur
une montre qu’elle a achetée à 7.500 Fcfa. Selon la jeune mariée, elle souhaite
rendre heureux son Valentin. La cliente s’est dit satisfaite du choix et du
prix de son présent.
Contrairement à
Aminata Traoré, beaucoup de Valentins et Valentines achétent leurs cadeaux en
ligne. Depuis quelques années, cette pratique attire de plus en plus les
clients. Les réseaux sociaux (TikTok, Facebook et WhatsApp) sont pris d’assaut
à cet effet.
David Diabaté expose des accessoires pour
hommes et femmes sur son statut WhatsApp. Le prix de ses articles varie de
10.000 Fcfa à 15.000 Fcfa. À l’en croire, le marché est abordable. Il dit avoir
reçu des commandes pour des montres, chemises et ceintures. Pour offrir ces
présents, chacun nourrit des idées pour faire plaisir à son partenaire.
Certains de nos interlocuteurs confient qu’ils ont choisi le lieu où ils
offriront le ou les cadeaux à leurs partenaires. Pour la plupart, ce sera dans
un restaurant.
Djénèba KASSOGUÉ
Nahawa SANGARÉ
Rédaction Lessor
De son vrai nom Abdrahmane Ben Esaayouti, le grand imam a tiré sa révérence ce mercredi 10 decembre 2025. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule nombreuse de fidèles, d'amis et de parents..
Les autorités de la Transition ont décidé de combler au niveau de la Fonction publique d'État les insuffisances en termes de personnel de l'administration relevant du Code du travail..
Pour Abdoul Niang, il est évident pour tout le monde que ces deux médias publics ont marqué leur époque. L’ORTM est la principale source d’information audiovisuelle au Mali depuis plusieurs décennies. Quant à l’Essor, en tant que journal d’État, il est la référence écrite officiell.
Le VIH/Sida représente un réel problème de santé publique à l’échelle planétaire.
-.
Dans le cadre de l’opérationnalisation effective de l’Université publique de Gao, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye a entamé, le week-end dernier, une visite dans la Cité des Askia qu’il bouclera aujourd’hui. Il est accompagn.
