Le Programme jeunes leaders santé de la reproduction des
adolescents et des jeunes au Mali (JL/SRAJ-JIGIYA) a procédé, la semaine dernière
dans un hôtel de la place, à la signature de protocoles de partenariat avec les
ONG partenaires de mise en œuvre de sa deuxième phase.
La cérémonie a enregistré la participation de la directrice
régionale de CordAid, Iris Hatwett, du secrétaire général de Conseils et appui
pour l’éducation à la base (CAEB), Gaoussou Traoré, directeur national
de la jeunesse, Baba Mahmoud Arby, ainsi que les représentants des ONG.
Le Programme jeunes leaders santé de la reproduction des
adolescents et des jeunes au Mali est une initiative de l’Alliance CAEB-CordAid
pour améliorer les statistiques de santé dans les zones d’intervention.
Son
objectif, selon Seydina Alou Sanogo, coordinateur régional JL/SRAJ-JIGIYA est
de «contribuer à amélioration des indicateurs de santé en général et ceux de la
santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes en particulier par une
meilleure information et une plus grande liberté de choix, concernant leur santé
reproductive et sexuelle».
Il mobilisera un peu plus de 5,5 milliards Fcfa sur
une période de 5 ans. L’initiative vise à toucher 1 million de jeunes et
adolescents (filles et garçons) par les informations saines et appropriées en
matière de santé de la reproduction d’ici à fin 2024 dans les Régions de Mopti,
Ségou, Kayes et Koulikoro.
Ensuite de favoriser l’accès aux services complets
et conviviaux adaptés aux besoins, au moins 40% des jeunes touchés par
l’information (soit 400.000 jeunes) dans les zones d’intervention d’ici 2024.
Enfin, le projet impulsera une dynamique organisationnelle, le leadership des
jeunes, notamment des filles et soutiendra les jeunes leaders et les acteurs de
la société civile dans leurs initiatives de changement social positif et de
comportement dans les zones d’intervention du programme.
8 ONG nationales ont été identifiées et sélectionnées par
l’Alliance CAEB-CordAid. Il s’agit de l’Association malienne pour la survie au
Sahel (AMSS), des ONG Iwene, WALE, YA-G-TU (Yam Giribolo Tumo) et de
l’Association malienne pour l’intégration et le développement (Amid), retenues
lors de la phase pilote. Et celles retenues pour les nouvelles zones sont
l’Association malienne d’aide au développement intégré (ASMADEVI), le Groupe de
recherche et d’applications techniques (GRAT) et le Groupe de formation
consultation et étude (G-Force).
«C’est un nouveau défi que nous allons relever malgré les
difficultés. En effet, nombre de nos agents sur le terrain sont confrontés à
l’insécurité, aux enlèvements par des bandits armés avec des demandes de rançons
à payer. Ceci ne saurait nous décourager», s’est indigné le Dr Aly Soumoutéra,
porte-parole des ONG partenaires de mise en œuvre du programme JL/SRAJ. Il a
aussi exhorté les différents partenaires à tout faire pour rallonger la durée
des financements afin de leur permettre de faire un travail résilient qui, même
après leur départ, pourrait perdurer.
Iris Hatwett a rappelé que son organisation travaille dans
20 pays différents dans 50 domaines. «L’appui
de CordAid porte sur le renforcement de capacité de l’hygiène menstruelle, la
communication entre parents et enfants, les compétences de la vie courante et
le plaidoyer pour l’emploi des jeunes femmes et hommes, ainsi que
l’organisation d’émissions radiophoniques et de cadres d’échanges avec les
leaders religieux».
Pour sa part, le directeur national de la jeunesse a rappelé
l’utilité du projet. «C’est la jeunesse
malienne qui gagne en termes de renforcement de capacités dans le domaine
socio-économique et celui de santé».
Une telle initiative entre dans le
cadre des objectifs du développement du Mali et pour atteindre cela, il faut
des jeunes en bonne santé et capables de contribuer à l’essor de la nation,
a-t-il déclaré. Et de remercier les différents partenaires, dont le Royaume des
Pays-Bas, avant d’exhorter les ONG sur le terrain à travailler avec les
services déconcentrés de l’état.
Oumar SANKARE
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