L’activité a été initiée avec l’appui de la Banque mondiale
Le succès de toute stratégie passe par son appropriation par les
acteurs concernés. Raison pour laquelle, le ministère des Transports et des
Infrastructures a organisé, à travers l’Agence nationale de la sécurité
routière (Anaser), un atelier de dissémination du document de Stratégie
nationale de la sécurité routière 2021-2030 et de son plan d’actions 2021-2025.
L’activité, initiée avec l’appui de la Banque mondiale, s’est déroulée vendredi
dernier dans un hôtel de la place. La cérémonie d’ouverture des travaux a été
présidée par la ministre Mme Dembélé Madina Sissoko, en présence du directeur
sectoriel des transports de la Banque mondiale, Jean-François Marteau et du
représentant de la mairie de la Commune IV du District de Bamako, Abdoulaye
Yattara.
Notre pays s’est doté d’une Stratégie nationale de la sécurité routière
dans le but de réduire le taux de mortalité des accidents de la route de 50%,
en le ramenant de 25 à 12 tués pour 100.000 habitants à l’horizon 2030. Le
document fixe également un objectif intermédiaire, celui d’atteindre une
réduction de 25% en 2025, soit moins de 18,5 tués pour 100.000 habitants.
Cette Stratégie nationale s’inscrit en droite ligne de la 3è conférence
ministérielle mondiale sur la sécurité routière, tenue les 19 et 20 février à
Stockholm en Suède. Durant cette rencontre, les états membres ont été invités à
faire des efforts pour réduire de 50% le nombre de blessés graves et de décès
consécutifs à des accidents de la circulation routière entre 2021 et 2030
conformément aux Objectifs de développement durable (ODD).
Le sujet est une préoccupation majeure aussi bien pour les usagers du
transport routier que pour les pouvoirs publics en charge de la gestion de la
sécurité routière. En effet, selon la ministre des Transports et des
Infrastructures, l’insécurité routière a pris ces dernières années des
proportions inquiétantes. Elle affecte toutes les couches sociales. D’où
l’intérêt de cette Stratégie dont la mise en œuvre efficace nécessite
l’implication de tous.
Ainsi, Mme Dembélé Madina Sissoko dira que
l’organisation de cet atelier de dissémination vise à assurer l’implication de
l’ensemble des acteurs concernés par la gestion de la sécurité routière au
Mali. Pour elle, la présentation du document permettra de mettre en exergue les
axes stratégiques qui définissent les domaines d’intervention.
La cheffe du
département en charge des Transports a invité les participants à jouer leur
partition dans l’éradication des accidents graves de la circulation routière au
bénéfice de l’intégrité physique de la personne et du développement
socioéconomique du pays.
Quant au directeur sectoriel des transports de la Banque mondiale, il a
insisté sur la nécessité de travailler sur le comportement des personnes en
circulation. Jean-François Marteau a demandé aux acteurs de continuer à
sensibiliser sur le port des casques et autres équipements de protection.
Chose
certes pas agréable, selon lui, mais qui permet quand même de sauver des vies.
Il a aussi attiré l’attention sur l’importance du respect des panneaux de
signalisation, ce qui contribue à la réduction des accidents de la route.
Le représentant de la mairie de la Commune IV a réitéré l’engagement
des collectivités territoriales pour une mise en œuvre efficace et efficiente
de la Stratégie nationale de la sécurité routière. Abdoulaye Yattara a affirmé
que les objectifs de cette Stratégie cadrent parfaitement avec la vision des
autorités communales.
Anta CISSÉ
Rédaction Lessor
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