Sasakawa Africa Association (SAA) au Mali entend créer un
espace de dialogue, d’échanges, de réflexion, de partage et de discussions sur
l’état des lieux de la formation en vulgarisation agricole dans les universités
et collèges d’enseignement agricole partenaires au Mali.
Le forum annuel des
doyens pour le dialogue, l’échange, la réflexion et le partage, lancé hier à
cet effet, s’inscrit dans le cadre de sa composante Développement des
ressources humaines (HRD). La cérémonie de lancement a été présidée par la
directrice pays/SAA-Mali. Dr Sokona Dagnoko Sissoko avait à ses côtés les
directeurs des Centres d’apprentissage agricole de Samé, Abdou Marico et de
M’Pessoba, Hassane Tolo. Les représentants de l’Université de Ségou, Tidiane
Diarisso et de l’IPR/IFRA de Katibougou, Daouda Diarra ont suivi le forum en
ligne.
Conscient de la place qu’occupe l’agriculture au Mali, Dr
Sokona Dagnoko soutient : «Le développement du pays ne peut se faire sans
les technologies, les innovations et les sciences que les universités et
centres de recherches mettent au point». C’est dans cette logique que Sasakawa
entend mettre à la disposition des acteurs des chaînes de valeurs agricoles ses
technologies. D’où la mise en place de cet espace d’échanges entre étudiants,
formateurs et producteurs.
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa mission de transfert
de technologie, Sasakawa accorde un grand intérêt à la formation du capital
humain. C’est pourquoi, le programme Licence en vulgarisation agricole (LVA) de
l’Université de Ségou et le Brevet de technicien en vulgarisation agricole dans
les différents centres d’apprentissage agricole de Samé, Samanko et de
M’Pessoba visent à répondre aux besoins des exploitations agricoles. «Au Mali,
pour 1,3 million d’exploitations agricoles, il y a environ 2.000 agents de
vulgarisation agricole soit un ratio de 500 exploitations pour un agent», déplore
Dr Sokona Dagnoko.
Avec plus de 600 personnes formées, la demande de formation s’accroît d’année en année depuis 2002 (année de lancement du programme). Ce besoin de formation doit s’adapter aux conditions socioéconomiques, environnementales, scientifiques et technologiques qui sont en évolution perpétuelle.
En 2021, SAA a développé une nouvelle stratégie pour 2021-2025.
Elle repose sur trois piliers à savoir : l’agriculture régénératrice,
l’agriculture sensible à la nutrition et l’agriculture orientée vers le marché.
Ce nouveau plan stratégique inclut des thèmes transversaux tels que suivi-évaluation
communication et rapportage, développement des ressources humaines,
entreprenariat des jeunes, des femmes et des personnes en situation de
handicap, intégration des Technologies de l’information et de la communication
(Tic) dans la vulgarisation agricole (E-vulgarisation) et dans l’enseignement à
distance (E-learning).
Pour le directeur de CAA de M’Pessoba, les instituts de formation agricole, les universités et les centres de formation agricole sont des courroies de transmission pour la recherche et la production. «Quand la recherche aboutit, il faut forcément former les élèves et les étudiants pour que ceux-ci soient des vulgarisateurs sur le terrain», a soutenu Hassane Tolo.
Oumar SANKARE
La journée du vendredi 12 décembre 2025 marque la fin des opération de traque, de saisie et de destruction des engins artisanaux servant à la recherche de l’or dans les cours d'eau et sur leurs rives bordant les forêts, dans la Région de Bougouni. Plus d’une centaine de dragues et de machi.
Pour la 90è session du Conseil d’administration de la Banque de développement du Mali (BDM-SA), tenue samedi dernier dans ses locaux, les administrateurs ont examiné en premier lieu le budget d’investissement et d’exploitation qui permet à l’institution d’assurer la continuité de ses .
En marge de leur rencontre, les ministres de l’Économie et des Finances de la Confédération des États du Sahel (AES) venus à Bamako pour les travaux de l'assemblée consultative de la Banque confédérale d'investissement et de développement (Bcid-AES) ont été reçus, hier dans l’après-.
À la date du lundi 8 décembre, au Grand marché de Bamako, le sac de 100 kg de mil est vendu à 20.000 Fcfa contre 22.500 Fcfa avant. Le sac de 100 kg de riz Gamiyaka, cédé auparavant à 45.000 Fcfa, se négocie désormais autour de 40.000 Fcfa.
Le gouverneur de la Région de Kita, Daouda Maïga, a présidé en début de semaine une session de vulgarisation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et de son plan d’actions 2023-2027..
Ces derniers mois ont été marqués par un changement de posture des groupes armés terroristes qui ont décidé de s’attaquer aux sources d’approvisionnement du pays en produits pétroliers dans le but d’asphyxier l’économie nationale et de révolter les populations contre les autorités..