
En visite dans notre pays, William B. Stevens a animé hier une table ronde de presse à la résidence du premier conseiller de leur ambassade à Bamako au Quartier du fleuve. Pour clore sa visite de 48 heures, l’émissaire de l’administration Trump s’est entretenu avec la presse avant de quitter le Mali. Au cours de cette visite, il a eu l’occasion de rencontrer des membres du gouvernement pour échanger sur la situation actuelle du Mali et sur comment les deux pays peuvent collaborer et renforcer leurs liens bilatéraux.
William B. Stevens a précisé que pendant son séjour de 48 heures dans la capitale malienne, il a eu l’occasion de rencontrer le chef de la diplomatie malienne avec qui, il a parlé des relations bilatérales entre les deux pays. «Nous avons eu vraiment des discussions franches et amicales pour voir comment nous pouvons collaborer», s’est réjoui William B. Stevens. Il dit croire fortement que le Mali et les États-Unis ont un lien dans la lutte contre le terrorisme et également pour le développement commercial et pour plus de coopération en termes d’économie.
«Comme l’a fait comprendre le Président Donald Trump, les États-Unis ne sont pas là pour dire comment les dirigeants doivent diriger leurs pays. Ils sont juste là pour voir comment ils peuvent collaborer avec ces pays», a souligné le responsable américain. D’après lui, il y aura le respect de la souveraineté et le respect mutuel dans le renforcement des relations entre les deux pays.
William B. Stevens a relevé qu’il y a une belle collaboration entre les deux pays à travers la création de la Chambre américaine de commerce à travers laquelle, il a eu à échanger avec beaucoup de personnalités excellant dans ce domaine. Lesquelles ont mis en avant les investissements, le commerce, les relations commerciales. Mais aussi, l’environnement propice aux investissements qui ouvrira la porte à des investisseurs américains pour venir investir au Mali et travailler avec ceux du Mali.
Parlant de la lutte contre le terrorisme, l’émissaire de l’administration Trump a expliqué que les terroristes qui opèrent au Mali sont sanctionnés par les États-Unis. Selon William B. Stevens, il s’agit des sanctions financières et le blocage de l’argent qui se trouve dans les différents comptes et faire en sorte que ces terroristes n’aient plus accès à d’autres financements. Il a rappelé qu’il y a quelques jours, un officiel de la Maison blanche était en visite à Bamako pour parler des efforts que les États-Unis font dans la lutte contre le terrorisme et voir comment collaborer avec le Mali dans ce sens.
RESPECT DES CHOIX DU MALI- À la question de savoir si les États-Unis sont prêts à collaborer avec le Mali dans cette lutte malgré la présence ou l’implication d’autres partenaires comme la Russie, la Chine, la Türkiye, le haut responsable américain répondra que la lutte contre le terrorisme est quelque chose de global. Pour lui, c’est une lutte de tout le monde. «Nous respectons les choix du Mali qui est libre de collaborer avec qui il veut», a-t-il dit.
Avant d’ajouter : «On espère que le Mali et les États-Unis pourront travailler ensemble pour faire face à cette lutte contre le terrorisme.» D’après William B. Stevens, les groupes terroristes tels que Al-Qaeda, l’état islamique au grand Sahara (EIGS) et le groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (JNIM) sont tous des menaces pour les États-Unis. «Al-Qaeda, l’EIGS et le JINIM sont en train de menacer les intérêts américains. Ce serait vraiment une aubaine pour les États-Unis de collaborer avec le Mali pour faire face à ces groupes terroristes», a déclaré l’émissaire de l’administration Trump.
Il a informé qu’une équipe est en train de travailler sur des solutions qui pourront respecter la souveraineté du Mali et pour des solutions africaines aux problèmes africains. Il s’agit aussi de solutions qui pourront aider à faire face à d’autres problèmes que ce soit en Afrique que dans le reste du monde. Répondant à une question sur la tension entre le Mali et la France avec le dépôt d’une plainte contre le pays d’Emmanuel Macron pour soutien au terrorisme aux Nations unies et ce que les États-Unis peuvent faire pour que cette plainte soit examinée, William B. Stevens a déclaré qu’il ne peut donner d’informations claires sur ce dossier sur lequel «il ne s’est pas focalisé». Toutefois, il dira que la coopération entre les États-Unis et le Mali est vraiment l’une des choses qu’ils veulent renforcer.
En conclusion, William B. Stevens pense que sa visite au Mali a été productive et c’était dans le cadre du renforcement des liens entre son pays et le nôtre. D’après lui, ces derniers temps, il y a eu un changement de tendance entre les deux pays. «Nous voulons reconstruire et renforcer cette relation entre les deux pays», a-t-il insisté. D’après lui, les États-Unis sont connus pour avoir des solutions à des problèmes vraiment compliqués. Et leur souhait est de travailler avec le Mali pour faire face à certaines situations. Au cours de son séjour en terre malienne, le responsable américain a également visité des centres avec lesquels son pays travaille dans le cadre de la lutte contre le paludisme et d’autres maladies infectieuses.
Dieudonné DIAMA
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