Celle-ci a organisé, hier à la Maison des aînés, un atelier
d’information et d’orientation des acteurs clés du District de Bamako sur le
processus. La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du
ministère de la Santé et du Développement social, Dr Abdoulaye Guindo, en présence du directeur
général de l’Anaes, Sékouli Fadjadji Touré.
L’accréditation vise à améliorer
la qualité des soins offerts dans les Centres de santé communautaire (Cscom)
aussi, en évaluant leur performance et en établissant des normes de qualité élevées
pour les soins de santé et les pratiques administratives et financières.
L’objectif de cet atelier est d’avoir l’adhésion complète des acteurs du
secteur, mais aussi de partager les informations clés avec les parties
prenantes et ainsi préparer le terrain pour les équipes d’accréditation de
l’Anaes.
Le directeur général de
l’Anaes a expliqué que l’accréditation aide les patients à choisir où ils
recevront leurs soins en toute confiance, sachant que les normes de qualité
sont en place et qu’elles sont respectées. Il a affirmé que tous les Cscom,
qu’ils soient urbains ou ruraux, devraient aspirer à atteindre les normes de
qualité élevées. «Notre programme d’accréditation permettra également aux établissements
de santé de s’améliorer continuellement», a indiqué Sékouli Fadjadji Touré,
avant d’ajouter qu’il s’agit d’un processus d’apprentissage continu où les
Cscom peuvent identifier leurs forces et leurs faiblesses afin d’améliorer la
qualité des soins offerts.
Le patron de l’Anaes a rappelé
que sa structure a travaillé en étroite collaboration avec ces acteurs pour développer
des normes rigoureuses en cohérence avec les meilleures pratiques édictées par
les protocoles, procédures et textes encadrant les Associations de santé
communautaire (Asaco) et les Cscom.
«Nous sommes convaincus que ce programme
permettra d’améliorer considérablement la qualité des soins offerts dans les établissements
de santé», a assuré Sékouli Fadjadji Touré. Le secrétaire général du ministère
de la Santé et du Développement social dira que le rôle de cet atelier est de déclencher
un changement d’attitudes chez les décideurs, administratifs et au public afin
d’adopter des options appropriées pour développer une culture de l’évaluation
et surtout d’accréditation au sein des structures de santé.
Dr Abdoulaye Guindo
a fait savoir que l’accréditation des établissements de santé est une volonté
politique affichée par les autorités. «Elle constitue l’un des principaux
piliers de la gestion axée sur les résultats. C’est un outil indispensable pour
améliorer les performances du système de santé», a-t-il affirmé. De 1998 à nos
jours, a précisé le secrétaire général, le nombre de Cscom est estimé à 1.470.
Et de déclarer que ce vaste réseau de structures de santé a permis d’assurer
une bonne couverture sanitaire dans un faible rayon et d’obtenir de meilleurs résultats
sur tous les indicateurs clés de santé.
Pour sa part, le représentant
de la Fédération régionale des associations de santé communautaire du District
de Bamako (Ferascom), Moussa Cissé, s’est réjoui de la mise en place de ce
programme d’accréditation. Il permet, a-t-il expliqué, aux établissements de
santé de s’améliorer. Il a invité les présidents des Asaco à se tenir prêts
pour accueillir les enquêteurs qui
viendront dans le cadre de l’accréditation.
Rappelons que cet atelier a été également organisé à Kita, Koulikoro et Koutiala. à la suite de ces rencontres, des équipes de l’Anaes effectueront des visites dans les Cscom pour évaluer la qualité des soins.
Mohamed DIAWARA
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