
En effet, pour Ami Wassidje ce concert participe de la recherche de cohésion, de réconciliation nationale dans un Mali en proie à des pressions malveillantes internes et externes. Sur scène, il y avait le maitre des trois cordes, Guissam Ag Okaytan, et surtout Douma Maïga une figure emblématique du Takamba moderne. Tous les deux sont reconnus et adulés par les communautés septentrionales, voire d’autres férus des instruments à cordes. Si le premier fait une musique, à l’origine sacrée, mais devenue populaire dans la zone des trois frontières à partir des années 1980, le second propose un rythme bien connu au Mali en général et particulièrement dans le Nord.
Les spectateurs qui ont effectué en nombre le déplacement n’étaient pas au bout de leur plaisir quand le célèbre groupe touareg Tartit de la talentueuse Fadima est apparu sur scène. Tout comme Diagawara Sali du Wassoulo, une véritable bête de scène, aussi a donné une touche particulière à ce rendez-vous musical. Avec Tamallah et Alhasidy, la native de Diré enflamma une salle acquise à sa cause. Son orchestre s’est bien donné afin d’assurer une prestation à la dimension de l’artiste.
Enfin, Ami Wassidjé. Dotée d’une voix envoutante, cette artiste s’est frayée un chemin dans l’univers de la musique malienne. Après son premier opus à succès, elle peaufine son nouvel album. Issue de la communauté tamashek, elle est native de Diré dans la Région de Tombouctou.
Ami Wassidjé, devenue l’une des vedettes du Nord, a commencé sa carrière d’artiste à l’âge de 6 ans comme une remarquable danseuse avec la troupe locale Binga Star. Puis, grâce à ses pas de danse, elle a pu se faire repérer rapidement.
À la faveur de la Biennale artistique et culturelle de 2003, elle intégra le Diaba régional de Tombouctou. Ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin, la star en herbe continuera à danser avec plusieurs vedettes locales et nationales. Parmi lesquelles, Aboubacar Madjou, Haïra Arby, Afel Bocoum, Sékou Maïga, Samba Touré, Vieux Paré et autres. Mieux, pour se faire entendre, elle a chanté en chœur avec Adama Yalomba.
C’est véritablement en 2001 qu’Ami s’est engagée dans une carrière solo et sort en 2008 son premier opus intitulé : Tamallah, comportant huit titres époustouflants dont «Alfouléilla», «Chel tamashek», «Sinko», «Afrik-Idjé-Yermadinthiéré» et «Arma Idié Woy Inda Har».
Le nom Tamallah est un hommage à la bravoure du Songhaï. Il y a deux ans, elle avait donné un concert similaire au Palais de la culture Amadou Hampâte Ba. Autrement dit, l’artiste continue de mettre son talent au service de la paix dans son pays et représente un exemple à imiter.
Youssouf DOUMBIA
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