Ces propos sont de Fatoumata Traoré, une victime du cancer du sein.
La quadragénaire dit avoir perdu son foyer conjugal à cause de cette maladie.
Depuis, elle a décidé de s’engager à visage découvert dans toutes les luttes
visant à amener les femmes à croire aux dangers liés au cancer du sein et à
accepter de se faire dépister.
Fatoumata
Traoré intervenait à la faveur de la première édition de la Journée «Redonner
l’espoir et le sourire (Reso)». Lancée jeudi dernier au terrain de football de
Magnambougou en Commune VI du District de Bamako, elle a été organisée par le
Club des cœurs en or dénommé Seko (terme en bamanankan) qui dit avoir décidé,
en l’initiant, de sauver des vies humaines à travers le dépistage des cancers
du sein et du col de l’utérus ainsi que par le don de sang.
Le lancement a
enregistré la présence de la présidente du Club, Safiatou Sidibé, et du
directeur technique du Centre de santé communautaire de Magnambougou (Cscom),
Dr Mamadou Ballo. La Journée a regroupé plusieurs femmes des quartiers de
Bamako.
Cette
activité a permis d’informer et sensibiliser les participants sur ces deux
tumeurs. Elle a également servi à inciter la population à faire sienne la
pratique du don volontaire de sang.
À
ce propos, la présidente du mouvement dira que la Journée vise à rassurer les
femmes des quartiers périphériques sur l’existence de ces maladies.
Selon
Safiatou Sidibé, le dépistage surtout rapide peut permettre de les éradiquer au
Mali. «Cette recherche ne prend au maximum que cinq minutes et est gratuite
dans les centres de santé du Mali», a-t-elle lancé. Ajoutant que son Club va
aider les personnes qui ont été déclarées positives aux cancers du sein et du
col l’utérus dans les démarches d’accès aux soins, elle a souligné que
l’ambition était de collecter 200 poches de sang.
Pour
sa part, Mohamed Yaya Djiré, gynécologue obstétricien, a souligné que ces deux
cancers sont les plus fréquents dans notre pays et chez la femme.
Selon les statistiques, a-t-il indiqué, le
Mali enregistre en moyenne plus de 2.000 nouveaux cas de cancers du sein chaque
année contre environ 1.400 pour celui du col de l’utérus. Le praticien a
précisé que suite à ces deux pathologies 2.000 femmes décèdent chaque année.
Cette
campagne permettra de détecter les lésions précancéreuses c’est-à-dire des
maladies qui peuvent se transformer en cancer au bout de 10 à 15 ans
d’évolution, a expliqué Mohamed Yaya Djiré. Le gynécologue obstétricien a
invité toutes les femmes en âge de procréer à se faire dépister chaque année.
Le
cancer du sein, a-t-il indiqué, commence par une petite boule. «On va suivre
les quelques cas positifs détectés. Les lésions précancéreuses seront traitées
en un à deux mois pour qu’ils guérissent», a assuré le spécialiste.
De son côté, le directeur technique du Cscom de Magnambougou a salué l’initiative de la collecte de sang qui, dira-t-il, contribuera à sauver des vies féminines lors des accouchements et en cette période de crise sécuritaire.
Mohamed DIAWARA
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