Les analyses chimiques ont surtout porté sur les teneurs en éléments nutritifs indispensables à la croissance des plantes
La disponibilité de l’engrais en quantité suffisante apparaît
aujourd’hui nécessaire pour accroître la production agricole. Les éléments
nutritifs que contiennent ces substances minérales étant nécessaires pour
renforcer les capacités productives de nos sols appauvris par des années de
monoculture et les effets néfastes du changement climatique. La qualité de
l’engrais est tout aussi, sinon plus importante, pour espérer atteindre les
objectifs de production que l’on se fixe.
En la matière, l’on se rappelle du feuilleton des «engrais
frelatés» qui avaient défrayé la chronique au tout début du premier mandat de
feu l’ancien président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Les conséquences
de cette dérive ont, cette année-là, plombées la production et la productivité
agricole. Pour éviter un tel scénario catastrophe, au regard de l’apport de
l’agriculture à notre économie, le contrôle a priori de la qualité des engrais
s’avère nécessaire et même vital pour le secteur.
Cette tâche d’inspection et de contrôle est confiée à la
direction nationale de l’agriculture. C’est dans ce cadre qu’elle organise,
chaque année, sous l’égide du département en charge de l’Agriculture, des
missions de contrôle de qualité. Objectif : garantir la qualité des
engrais et leur mise à la disposition des producteurs en zone CMDT/OHVN. Cela,
en vérifiant la conformité des engrais aux normes en vigueur, en prélevant des échantillons
d’engrais au niveau des magasins CMDT/OHVN pour les transmettre au laboratoire
pour analyse.
Des résultats d’analyse chimiques réalisées à partir des échantillons
d’engrais prélevés en zone Compagnie malienne pour le développement des
textiles (CMDT) et Office de la haute vallée du Niger (OHVN) dont nous avons reçu
une copie, il ressort qu’au titre de la Campagne agricole 2022 «les engrais
complexe céréales et ceux du coton ne présentent pas de déficience.
Concernant
le complexe coton, 100% des échantillons d’engrais analysés par le laboratoire
de l’Institut d’économie rurale (IER) sont conformes aux normes en vigueur.
Quant au complexe céréales, 98,5% des échantillons d’engrais analysés par le
laboratoire de l’IER sont conformes aux normes en vigueur. En ce qui concerne
l’urée, 87,5% des échantillons d’engrais analysés sont conformes aux normes
exigées.
À ce niveau, un léger déficit azoté a été par exemple constaté. «Cette
déficience est essentiellement liée aux conditions de transport et de
manutention», expliquent les laborantins. Et la direction nationale de
l’agriculture de conclure que «les résultats sont satisfaisants en termes de
teneur en éléments nutritifs et d’état physique qui ne compromettent pas
l’atteinte des objectifs de production agricole de la campagne».
Concernant les paramètres physiques, il ressort que les
poids des sacs sont entièrement conformes à 50 kg à la norme requise (règlement
C/Reg.13/12/12) selon laquelle le poids du sac ne doit pas être inférieur à
49,5 kg. L’équipe de contrôle n’a pas constaté des prises en masse sur les
trois types d’engrais contrôlés (complexe coton, complexe céréales et urée). La
granulométrie (étude de la répartition des différents grains d’un échantillon
de granulats) est conforme aux normes en vigueur pour les trois types d’engrais
contrôlés (complexe coton, complexe céréales et urée).
Les sacs sont étiquetés conformément à la norme requise (règlement
C/Reg.13/12/12) selon laquelle les informations suivantes doivent être
inscrites sur les sacs : nom du type d’engrais, formule chimique, poids du
sac, nom du fabricant, nom du distributeur ou du revendeur, campagne agricole
de production, présence de l’emballage double, etc.). Quant aux analyses
chimiques, les paramètres contrôlés ont surtout porté sur les teneurs en éléments
nutritifs (phosphore, azote, potassium, le soufre, le bore).
Pour parvenir à ce résultat, la direction nationale de
l’agriculture a prélevé des échantillons d’engrais effectués par une de ses équipes.
Avant de les faire analyser au laboratoire de l’Institut d’économie rurale
(IER). Ces prototypes ont concerné le complexe coton, céréales et l’urée.
L’échantillonnage
a concerné toutes les filiales cotonnières : Sud (Bougouni, Koumantou,
Sikasso et Kadiolo), Nord-Est (Koutiala, Karangana et Kimparana), Centre (Fana,
Dioïla, Ouéléssébougou) et de l’Ouest (Kita), et les magasins de
l’OHVN à Bamako. Le nombre total d’échantillons d’engrais prélevés est de 59
pour le complexe coton, 62 pour le complexe céréales et 30 pour l’urée. Ce qui
fait un total de 151 échantillons d’engrais prélevés.
Fadi CISSE
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