La
journée vise à évaluer les progrès accomplis
Notre pays a enregistré des progrès remarquables au niveau
de tous les ordres et niveaux d’enseignement malgré la persistance des
problèmes d’insécurité dans certaines zones ayant entraîné la fermeture
d’établissements scolaires ou la désertion du personnel enseignant ou même de
l’administration scolaire. La ministre de l’Éducation nationale, Mme Sidibé
Dédéou Ousmane, a fait cette déclaration, hier lors de la célébration de la
Journée internationale de l’éducation (JIE) au Centre national des ressources
de l’éducation non-formelle (CNR-ENF). C’était en présence du chef de file du
groupe de dialogue éducation et formation professionnelle, Edmond Moukala.
La
rencontre a regroupé la participation de plusieurs acteurs de l’école. Cette année, le thème national retenu est intitulé :
«La refondation du système éducatif pour un Mali uni et sécurisé». La rencontre
a permis aux participants d’échanger sur le «système éducatif malien à
l’épreuve de l’insécurité et du terrorisme : la question de l’éducation en
situation d’urgence», «le rôle de l’alphabétisation et de l’éducation non
formelle dans la consolidation de la paix et la réconciliation du Mali» et
«l’alphabétisation et l’éducation non-formelle, un enjeu important dans
l’assistance aux réfugiés et aux déplacés internes».
La ministre de l’Éducation nationale a rappelé que cette
Journée est commémorée le 24 janvier de chaque année afin de célébrer le rôle
de l’éducation pour la paix et le développement. Elle vise à évaluer les progrès
accomplis. Dans notre pays, a déploré Mme Sidibé Dédéou Ousmane, la pandémie et
l’insécurité ont entraîné des retards d’apprentissage et des abandons
scolaires. Malgré ces phénomènes, elle a affirmé que son département est à pied
d’œuvre pour relever les défis actuels. En termes d’acquis, la ministre de
l’Éducation nationale a cité l’amélioration du taux d’achèvement au 1er cycle.
(43% en 2020 contre 51.6% en 2021 et 54% en 2022) pour le niveau national. Elle
dira que le nombre d’enseignants augmente d’année en année au Fondamental I et
Il. Ce nombre est passé de 65.933 en 2018 à 72.254 en 2022. L’année dernière,
les femmes représentaient 33,1% du corps enseignant. Sur la même période, Mme
Sidibé Dédéou Ousmane a salué la baisse du nombre de redoublants allant de
19.6% à 17.3% grâce aux cours de remédiation.
Le chef de file du groupe de dialogue éducation et formation
professionnelle a indiqué que ces thèmes s’articulent très bien avec les
priorités du moment. En effet, a-t-il proposé, le système éducatif malien
devrait concourir à édifier des sociétés résilientes, pacifiques, inclusives où
le rôle central des enseignants pour la transformation de l’éducation est
reconnu et valorisé.
Au niveau international, a précisé le chef de file du groupe
de dialogue éducation et formation professionnelle, cette 5ème édition de la
JIE est célébrée sous le thème : «Investir dans l’humain, faire de
l’éducation une priorité». Il soulignera que cette année la Journée appelle à
soutenir la mobilisation politique autour de l’éducation et à tracer la voie à
suivre pour traduire en actions les engagements et les initiatives lancées au
niveau mondial.
«Vous pouvez compter sur l’appui de tous les partenaires techniques et financier du secteur de l’éducation et de la Formation professionnelle pour la mise en œuvre des engagements pris par le Mali», a assuré Edmond Moukala. Le représentant résidant de l’Unesco a déploré le fait que 244 millions de filles et garçons sont privés d’école à travers le monde. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, a-t-il poursuivi, 7 enfants sur 10 ne sont pas en mesure de lire et comprendre un texte simple à l’âge de 10 ans.
Mohamed DIAWARA
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