Cette distinction récompense «le Rossignol de Bélédougou», pour l'ensemble de son œuvre et son engagement de toute une vie à promouvoir et transmettre le patrimoine musical du Mali, notamment auprès des femmes et des jeunes filles.
Le Ministre Mamou Daffé a félicité cette «grande voix de la musique malienne dont toute la vie a été consacrée à la préservation et à la promotion du riche patrimoine malien». Selon lui, son rayonnement sur la scène internationale illustre la vitalité des voix maliennes et intervient à une période où le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a décrété 2025 comme l'année de la Culture.
Sur sa page Facebook, Aga Khan Music programme (AKMP) a indiqué que la lauréate de 87 ans est célèbre pour sa voix puissante et sa connaissance approfondie du répertoire traditionnel. Il a fait savoir que la virtuose du n'goussounbala, un grand balafon typique de Bélédougou, a joué un rôle essentiel dans la préservation des traditions musicales et chorégraphiques du Mali.
Mariam Bagayoko fait partie d'un lot de 11 lauréats. Selon Aga Khan Music Awards programme, ils ont été sélectionnés par un jury d'experts indépendants en reconnaissance de leur créativité exceptionnelle, de leur talent artistique remarquable et de leur vision créative. La diva Oumou Sangaré était membre du jury.
Les lauréats seront honorés les 21 et 22 novembre 2025 au Southbank Centre de Londres, lors d'un festival de quatre jours présenté en partenariat avec le EFG London Jazz Festival.
Les Aga Khan Music Awards ont été créés en 2018 par feu Son Altesse le Prince Karim Aga Khan IV. Ces prix récompensent et soutiennent la créativité, le potentiel et l'esprit d'entreprise exceptionnels dans l'interprétation, la création, l'éducation, la préservation et la revitalisation de la musique dans les sociétés du monde entier où les musulmans ont une présence significative.
Mohamed DIAWARA
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Pour Abdoul Niang, il est évident pour tout le monde que ces deux médias publics ont marqué leur époque. L’ORTM est la principale source d’information audiovisuelle au Mali depuis plusieurs décennies. Quant à l’Essor, en tant que journal d’État, il est la référence écrite officiell.
Le VIH/Sida représente un réel problème de santé publique à l’échelle planétaire.
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