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burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a confirmé l’information,
initialement relayée sur les réseaux sociaux, faisant état de nouvelles
restrictions de visas américains pour les citoyens burkinabè. La décision a été
officialisée par une note verbale transmise
par l’Ambassade des États-Unis à
Ouagadougou.
Selon cette
correspondance, les demandeurs de visas touristes et étudiants devront désormais effectuer leurs
formalités à Lomé, au Togo, incluant l’inscription et les paiements.
L’ambassade américaine justifie cette décision par le fait que le Burkina Faso ferait
partie d’une liste d’États dont certains ressortissants n’auraient pas respecté
les conditions d’usage des visas. Officiellement, il s’agit d’une suspension
temporaire.
Mais pour le
gouvernement burkinabè, le lien
entre cette décision et une proposition antérieure de Washington ne fait aucun
doute. Le ministre a rappelé que, depuis l’administration Trump, les États-Unis
avaient sollicité le Burkina Faso pour recevoir des personnes, africaines pour
la plupart, expulsées du territoire américain.
Une
proposition jugée
«indécente» et «contraire à la valeur de dignité» prônée par le Président du
Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. Malgré plusieurs échanges diplomatiques, y
compris lors de la récente Assemblée générale des Nations Unies à New York,
Ouagadougou a maintenu son refus. «Le Burkina Faso ne saurait être une
destination de déportation», a martelé le ministre, ajoutant que l’hospitalité
burkinabè envers les Africains ne saurait être «une opportunité pour un pays tiers de se débarrasser de populations qu’il juge
indésirables».
Pour
Ouagadougou, la coïncidence
entre la suspension des visas et le refus de recevoir ces ressortissants
expulsés ne relève pas du hasard. Le ministre des Affaires étrangères estime qu’il s’agit d’une mesure de pression, voire de chantage diplomatique,
et a réaffirmé que le Burkina Faso « restera une terre de dignité». «Notre pays
accueillera ceux qui viennent de leur plein gré, pas ceux qu’on veut déposer
sous injonction», a-t-il
insisté.
Le ministre a
tenu à distinguer cette affaire de la
venue prochaine d’Afro-descendants attendus au Burkina Faso à la fin du mois
d’octobre. Selon lui, ces visiteurs «viennent librement, par amour pour
l’Afrique », dans une démarche de retour aux sources et éventuellement
d’acquisition de la nationalité burkinabè. «Ils ne sont pas sous la contrainte
de choisir une destination», a-t-il précisé, établissant une différence
fondamentale avec les ressortissants que les États-Unis souhaitent expulser.
Malgré la tension actuelle, le ministre a réaffirmé
la volonté du Burkina Faso de maintenir un dialogue avec les États-Unis, à
condition qu’il repose sur la réciprocité et le respect mutuel.
Source :
Burkina24.com
Fatoumata KAMISSOKO
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