
Les acteurs lors de la présentation de l'œuvre
Cette compagnie de théâtre de marionnette connue pour ses œuvres très populaires n’a pas dérogé à sa réputation. En effet, la «Case du Manden» est une construction posée sur la scène dont la caractéristique particulière est constituée par ses huit fenêtres, un peuple et une dizaine de marionnettes. La case sacrée, montée sur des roulettes, entre en scène portée par des chants. Elle s’arrête et ouvre huit fenêtres les unes après les autres. Chacune incarnant un article de la Constitution du Mali. À travers humour, proverbes et poésies, les marionnettes parlent de citoyenneté, de paix, de lois et d’unité nationale.
La Case du Manden n’est pas comme les cases d’habitation, mais la case de la vérité, de la parole. Elle est certes ronde comme le monde, mais comme le destin, elle s’ouvre comme le cœur du Mali. C’est une case qui roule sans fuir, qui parle sans crier, dit en substance l’acteur.
Cette case est née dans les profondeurs du Manden, au croisement de la parole et du devoir, au carrefour des anciens et des petits enfants. La première fenêtre qui est celle de la liberté permet d’illustrer le premier article de la Constitution. «Écoutez bien, enfants du Manden ! Moi, je suis la bouche de la liberté ! Tous les Maliens naissent libres et égaux en droit. Même celui qui n’a qu’une sandale a droit à la justice !»
La deuxième fenêtre est celle du «respect des religions». Pour elle, aucun feu ne brûle le cœur comme l’intolérance. Et elle nous demande d’accepter nos différences, car nous ne sommes jamais des ennemis. Quant à la troisième fenêtre, elle est celle du civisme ou du Code de la route. La quatrième fenêtre est celle du mariage entre homme et femme. Elle rappelle que cette institution sociale demeure sacrée.
La défense du territoire national est une expression qui sort de la bouche de la quatrième fenêtre. «Je suis la bouche de l’honneur ! Pour elle, tous les Maliens doivent défendre l’intégrité du territoire ! Oui, même toi avec ton ventre qui tremble ! «Quand la case brûle, on ne demande pas qui l’a construite. On éteint !» s’exclame – t – elle. La défense du Mali, c’est la protection de nos terres, nos langues, nos mamans, nos histoires ! »
Les autres fenêtres invoquent entre autres : le patriotisme, la cohésion sociale et le vivre ensemble, la loi et les institutions. Quand tu ne connais pas la loi, tu marches droit vers la gifle du gendarme. Respectons les institutions, pas seulement quand elles distribuent les sacs de riz !
Enfin, il y a une neuvième marionnette située sur le toit de la case. Pour lui, le vrai trésor du Mali, ce n’est ni l’or, ni le coton, ni les armes, mais plutôt les humains eux-mêmes.
C’est pourquoi, celle-ci annonce que «Quand les mains se lavent mutuellement, le visage devient propre.» Et elle recommande fortement ceci : «Lavez-vous les cœurs, unissez vos mains». Cette œuvre dramatique a été réalisée avec le soutien du ministère en charge de la Culture dans le cadre de l’Année de la culture. Elle a été écrite et mise en scène par Salif Berthé, le bruitage et la régie sont assurés par le directeur de la Compagnie, Nama Yacouba Magassouba.
Youssouf DOUMBIA
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