Le trio magique ne manque pas de rappeler que la trame de l’existence de la Confédération AES repose sur la défense d’un espace vital commun, la sécurisation des personnes et des biens et la création d’une zone de prospérité socio-économique. Cela repose sur le triptyque Défense-Sécurité, Diplomatie et Développement tel que consacré en l’article 4 du traité du 6 juillet 2024, portant création de la Confédération des États du Sahel (AES).
Les populations de la Confédération suivent en chaine et de manière synchronisée les grandes ambitions de la Confédération selon la volonté du Collège des Chefs d’États. Dans l’esprit d’une chaine d’action coordonnée, au moment où les chefs de la diplomatie étaient à Antalya, les ministres chargés de l’industrie et du commerce étaient en conclave à Ouagadougou, pour la mise en place des instruments d’opérationnalisation de la zone d’intégration économique et commerciale au sein dudit espace.
Cette rencontre vaut pour la concrétisation du troisième volet programmatique de la Confédération portant sur le développement. Il est heureux de savoir que les trois ministres, à la fin de leur rencontre, ont pris des engagements forts notamment ceux de diligenter la mise en œuvre des actions prioritaires identifiées, d’harmoniser les procédures d’importation, d’exportation et de transit des engins à deux roues de cylindrée 125 minimums ALOBA et assimilés au sein des États membres de l’AES, de poursuivre le processus d’adoption du projet d’accord-cadre sur l’amélioration du climat des affaires et le dialogue public-privé.
Ce qui peut aiguiser l’espoir des populations de la zone AES, ce sont aussi les projets intégrateurs communs largement évoqués lors de la rencontre de Ouagadougou, en matière d’industrialisation et de commerce. Sur ce point, il faut retenir la création d’une raffinerie de produits pétroliers, la création d’une centrale électrique à vocation confédérale, la construction de chemin de fer reliant les capitales des États membres de l’AES et certains pays de transit.
Autre point de satisfaction, c’est que dans la foulée se réunissaient les acteurs du secteur privé. Le secteur public de l’espace AES n’entend pas se désynchroniser du secteur privé si l’on tient à la réussite coordonnée de ce projet géopolitique qui place le Sahel au cœur des enjeux globaux. C’est pourquoi la réunion des ministres chargés de l’Industrie et du Commerce a pris l’engagement de prendre en main les feuilles de route de l’opérationnalisation des accords-cadres des chambres de commerce et d’industrie et des organisations professionnelles de la chaîne de construction. Il en sera de même pour la signature de l’accord-cadre entre les patronats de la Confédération et du plan d’actions pour son opérationnalisation.
Avant Ouagadougou, le pouls du système économique de la Confédération avait été palpé à Bamako avec les ministres chargés de l’Économie et des Finances qui avaient décidé du Prélèvement confédéral AES (PC-AES). Il s’applique aux marchandises importées des pays tiers et mises à la consommation ou en libre pratique dans le territoire douanier de l’AES, conformément à la réglementation douanière en vigueur dans l’espace confédéral.
Il s’agit d’un prélèvement indirect (0,5%) imposé sur la valeur en douane des marchandises importées de pays tiers.
L’objectif, avait longuement expliqué le ministre de l’Économie et des Finances du Mali, Alousséni Sanou, qui recevait ses homologues, est de générer des ressources pour financer les activités de l’Alliance, financer le fonctionnement des organes ainsi que les projets et programmes de l’AES.
«Rien ne nous détournera de notre objectif : celui de faire de cette zone du Sahel, non pas une zone d’insécurité mais une zone de prospérité. Et cet objectif, nous l’atteindrons In shallah, avec le concours du peuple, à travers la direction éclairée de certains dirigeants, dont notamment mon frère Assimi Goita… Avec l’accompagnement des peuples du Burkina, du Mali et du Niger nous ne faillirons pas», avait dit le Chef de l’État du Niger, Abdourahamane Tiani, le 23 novembre 2023, lors de sa première visite d’amitié à Bamako. Le peuple et l’espace AES sont servis par toutes ces initiatives décrites ci-dessus. Une nouvelle ère de prospérité s’ouvre.
Alassane Souleymane
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