
Le médecin-colonel Aïssata Koné, directrice du PNLP
Cette année, le clou de l’événement sera l’introduction du vaccin contre le paludisme dans le Programme élargi de vaccination (PEV) de routine, en d’autres termes dans les stratégies de lutte contre le paludisme. «Avec la vaccination, on peut espérer l’éradication de la maladie», déclare la directrice du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le médecin-colonel Aïssata Koné.
La responsable du Programme en charge de la lutte contre le paludisme, une maladie endémique dans notre pays, souligne que le vaccin antipaludique sera administré en 5 doses aux enfants de 5 à 36 mois. Et de dire ceci : “les intervalles d’au moins quatre semaines suivies de doses supplémentaires idéalement administrées annuellement en mai ou juin avant la transmission intense du paludisme”. La directrice du PNLP a témoigné de sa conviction que la vaccination représentera un pas décisif vers l’éradication de la maladie. «Elle va nous aider à fléchir l’impact du paludisme», explique le médecin-colonel Aïssata Koné.
La directrice indique que le thème fait de nous un bouclier contre la progression du paludisme, car chacun de nous constitue un acteur clé, surtout interpellé dans cette croisade contre le paludisme. Il faut investir de nouveau même si l’État et ses partenaires mettent d’énormes ressources financières dans la lutte contre le paludisme.
Le thème de la journée, dit-elle, invite à innover dans les stratégies de lutte, tout en profitant pour mieux prendre le taureau par les cornes. Mais aussi pour relever la garde dans le combat contre le fléau pour lequel les couches les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants continuent de payer un lourd tribut.
C’est pourquoi, le médecin-colonel Aïssata Koné invite le secteur privé à aider l’État à mobiliser plus de ressources. «C’est comme ça que nous serons indépendants», relève-t-elle. Et d’inciter la population à faire confiance aux stratégies de lutte contre le paludisme et surtout à les adopter. Pour elle, le secteur de la santé seul ne peut éradiquer le paludisme, il faut donc l’implication de tous.
Par ailleurs, la responsable de programme souligne que le paludisme constitue la première cause de morbidité (39,4%) et de mortalité (25%). Au Mali, la lutte contre cette maladie est l’une des priorités de la Politique nationale de santé. Cette lutte est implacablement menée par le PNLP. Selon sa directrice, en 2024, le pays a enregistré 3.789.689 cas confirmés de paludisme dont 2.659. 896 de paludisme simples et 1.129.793 de paludisme graves avec 1.638 décès enregistrés dans les formations sanitaires.
Il ressort du tableau épidémiologique brossé par la directrice du PNLP que le phénomène est en général endémique dans la quasi-totalité du pays avec une recrudescence pendant la saison pluvieuse (juillet octobre). La transmission du paludisme est tributaire du climat, de l’environnement, des caractéristiques sociodémographiques et des stratégies de lutte mises en place. Selon les zones, elle peut être très faible, modérée ou forte.
Fatoumata NAPHO
Une chaleur extrême n’est pas sans conséquence sur notre santé. En effet notre corps essaie de conserver une température constante à 37° environ. Il devient surmené lorsqu’il reste longtemps sous le soleil. Pr Mamadou Karim Touré, anesthésiste réanimateur explique que durer sous le sol.
Cet antigène qui est le fruit de plus d’une trentaine d’années de recherche et de collaboration entre chercheurs, est défini par les spécialistes comme sûr et efficace. Il est gratuit et administré aux enfants de 5 à 36 mois.
De nombreuses femmes arrivent difficilement à concilier travail et ménage. La situation est encore plus stressante et épuisante pour celles qui doivent parcourir un long trajet pour rallier leur lieu de travail.
Tout est bien qui finit bien. Le comité syndical du Centre hospitalier universitaire (CHU) Gabriel Touré, affilié au Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF) et le personnel de l’établissement poussent un grand ouf de soulagement après.
Il arrive qu’une grossesse ne soit pas viable malgré un test de grossesse et des signes classiques. Il s’agit là d’un œuf clair. Dr Daouda Camara gynécologue obstétricien au Centre de santé de référence (Csref) de Kati dit que seule une échographie démontrera l’absence de l’embry.
La sentinelle a décelé des non-conformités dans le contrôle de qualité de certains produits, notamment des médicaments, des aliments, boissons et eaux.