
De gauche à droite: Général d'armée Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l'État, né en 1983 à Bamako, Général de corps d'armée Malick Diaw, président du Conseil national de Transition (CNT), né en 1979 à Ségou, Général de corps d'armée Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens combattants, né le 22 mars 1979 à Kati, Général de corps d'armée Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, né 1975 à Bamako, Général de corps d'armée Modibo Koné, directeur général de l'Agence nationale de la sécurité d'état, né en 1977 à Bamako, Général de division Abdoulaye Maïga, ministre d'état, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, né le 12 mai 1981 à Bamako
Ceux qu’il finira par dénommer «monɛ bo denw», ou les fils prodiges,
dignes, ceux-là qui nous font honneur par un acte sauveteur inattendu. Cette
référence est faite, à chaque fois, avec une dose d’explication pédagogique sur
l’œuvre historique que les acteurs du changement, civils et militaires,
malaxent au quotidien dans l’argile de la résilience du Peuple malien. Et le
croisement des chemins souhaité par le locataire de la Primature a fini par
arriver, avec la rectification, le 24 mai 2021 lorsque ses cadets l’appellent à
conduire le gouvernement.
À partir
de là, une illustre ère de la gouvernance politique et institutionnelle s’ouvre
au Mali, où la réflexion stratégique est le levier principal, dans l’urgence et
la spontanéité. Cela s’opère avec l’embargo infligé par la Cedeao le 9 janvier
2022, contre lequel visiblement les Autorités de la Transition étaient
préparées avec une anticipation remarquable illustrée par une batterie de
mesures, qui finiront par envoyer l’organisation régionale dans ses petits
souliers et favoriser le dépérissement de son action et de son image à
l’échelle continentale voire internationale. Elle qui était louée comme la
communauté régionale la plus dynamique de l’Union africaine.
Après le
combat de l’embargo, s’en suivit celui contre les groupes terroristes. Ce
combat existait dans sa forme lancinante et larvée avec notre Armée sans
moyens, sous assistance de partenaires plus portés sur la duplicité que sur la
collaboration saine. Avec le choix d’un partenaire stratégique pour aider à la
montée en puissance de l’Armée par l’équipement, le recrutement et la
formation, les FAMa, galvanisées par un management politico-institutionnel
harmonieux et proactif, se sont attaquées frontalement aux bastions
terroristes, les détruisant sans relâche jusque dans leurs derniers
retranchements. Nous avons connu les victoires successives de Ber, de Léré,
d’Anefis, de Kidal, etc.
Cette
phase militaire s’est faite concomitamment avec un autre combat, celui du
recouvrement de notre souveraineté en nous déliant de certains garrots
diplomatiques. Lesquels garrots étaient tout sauf de la diplomatie, dans son
orthodoxie selon la convention de Vienne et la charte de l’ONU et dont les
principes sont basés sur l’amitié et un partenariat profitable à toutes les
parties.
Les départs de l’ambassadeur de France, de la Minusma, de Takuba, de
Barkhane, du G5 Sahel et la sortie du Mali de la Cedeao, la fermeture des
médias internationaux, ont fait du Mali un pionnier africain de la
démystification d’un ordre mondial imposé par l’Occident. Ce sont là des
épisodes qui ont bâti la nouvelle architecture diplomatique assortie des trois
principes constitutionnalisés désormais, à savoir le respect de la souveraineté
de l’État, les choix souverains du Peuple et la défense de ses intérêts.
L’attaque
lâche et barbare du bateau Tombouctou le 7 septembre 2023, l’attaques récentes
de la gendarmerie et de l’aéroport de Bamako-Sénou avaient pour objectif de
saper le courant fort d’affirmation de notre souveraineté retrouvée mais c’est
une constante : le terrorisme avec son œuvre hideuse se cherche et se
cache aujourd’hui devant les offensives létales des Forces armées et de
sécurité maliennes, appuyées par leurs partenaires. Celles-ci sont montées au
firmament de ce que peut être une vraie armée, celle faite de soldats prêts à
mourir pour la patrie.
Cet état d’esprit est celui voulu, imprimé aujourd’hui
chez les Maliens, civils et militaires, par les hommes du 18 août 2020, acteurs
du changement que vit le Mali aujourd’hui et qui lui vaut le respect de la
communauté internationale. Il s’agit de la communauté internationale faite des
Nations qui se respectent et qui respectent les autres sur la base du droit
international.
Le lundi
21 octobre 2024, avec une cérémonie à la fois martiale et républicaine rare, au
Palais de Koulouba, c’était un grand moment de gloire pour les «monɛ bo denw» si chers au PM et aux
Maliens que la Nation entière a magnifiés à travers l’élévation, au premier
chef, du Président de la Transition, chef de l’État au grade de Général d’armée
à titre exceptionnel.
À la suite
du Général d’armée Assimi Goïta, ses quatre autres frères d’armes du 18 août
2020 ont été élevés au grade de Général de corps d’armée. Un temps de gloire
pour les officiers sauveurs et leurs compagnons d’armes. C’est surtout la
concrétisation logique d’une recommandation forte du Dialogue inter-Maliens
pour la paix et la réconciliation dont la phase finale s’est déroulée du 6 au
10 mai dernier à Bamako.
Et comme l’a dit un illustre homme d’État qui
vit encore parmi nous, quoi de plus normal que des jeunes colonels aspirent à
devenir ou deviennent des généraux comme cela se fait dans les plans de
carrière militaire, même sans que des Assises ne le demandent. Comme pour dire
qu’une promotion militaire est normale, même à titre exceptionnel. Des Assises
nationales ont eu lieu et l’ont recommandé sur la base des aspirations des
représentants du Peuple qui y ont participé. Dont acte !
Le Général
d’armée Assimi Goïta, ses compagnons érigés en Généraux de corps d’armée,
d’autres non moins valeureux élevés au grade de Généraux de division savent que
désormais, ils doivent parachever le travail entamé : faire de notre Armée
nationale la plus belle, la plus forte, la plus enviée du continent et dans le
monde afin que le Mali ne soit plus, des dires mêmes du président de la
Transition, un «batɛmɛ sira» ou le
passage des chèvres en langue officielle bamanankan. Avec ces officiers,
l’histoire militaire malienne n’a pas besoin d’aller chercher des références
dans les tréfonds de l’histoire des trois Royaumes de Chine, ou des guerres
napoléoniennes ou encore moins des deux grandes guerres mondiales. Elle s’écrit
sous nos yeux.
La
construction de l’Armée, sa montée en puissance, avec des partenaires fiables
et respectueux de la souveraineté du Mali, sont le fruit du sacrifice du peuple
malien, résilient devant les embargos financiers et économiques, les
inondations et autres difficultés conjoncturelles, pour lesquelles les acteurs
du changement sont dédiés à la recherche de solutions rapides et durables.
L’hivernage a été abondant non sans dégâts énormes, avec un Mali dans un État
de catastrophe nationale déclaré. Les Maliens croient en la capacité
managériale des Autorités actuelles dont le grand crédit n’est pas encore
entamé. À court terme, des résultats encore plus éloquents sont attendus de
l’action publique. L’annonce
de l’apurement partiel de la dette intérieure, le renouvellement de la licence
de la Sotelma et la reprise par l’État de la Mine de Yatela montrent la voie.
Cela s’appelle «monɛ bo kow».
Alassane Souleymane
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