Laboratoire national de la santé : particulièrement actif 2022

Le directeur général du LNS a plaidé pour l’obtention de l’accréditation de son service

Publié jeudi 17 février 2022 à 07:31
Laboratoire national de la santé : particulièrement actif  2022

Le Laboratoire national de la santé (LNS), une structure dédiée au contrôle de la qualité  des médicaments, aliments, boissons ou autres substances importées ou produites, a réalisé une mobilisation de 87,3%, soit un peu de plus de 905 millions au 31 décembre 2021 pour un budget rectifié qui s’élevait à plus 1,037 milliard de Fcfa. Quant aux dépenses, elles ont connu un taux d’exécution de 92,6%  par rapport aux crédits notifiés.

Ces réalisations sont issues des travaux de la 32è session du conseil d’administration du Laboratoire. Il s’agissait d’une session budgétaire qui a pris en compte les activités réalisées, l’état d’exécution du budget 2021 et les ambitions affichées pour l’exercice 2022. Les travaux se sont déroulés, hier, dans la salle de conférence de l’établissement.

La session était présidée par le représentant de la ministre de la Santé et du Développement social, Dr Sékou Oumar Dembélé. Pour l’exercice 2022, le Laboratoire propose un budget arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 1,052 milliard de Fcfa contre 1,037 milliard de Fcfa, soit une hausse de 1,4%. Les domaines d’interventions du LNS sont variés. Ils comprennent, entre autres, l’analyse des produits pharmaceutiques, l’expertise sur la qualité des produits en bromatologie et hydrologie et les expertises qui englobent l’analyse de l’air, des sols, des déchets ainsi que d’autres substances en vue d’évaluer leur qualité et leur impact sur la santé et l’environnement. L’année 2021 a été riche en événements pour l’établissement.

Le directeur général du LNS, Pr Benoît Yaranga Koumaré, a expliqué que les grands événements ont été le renforcement de la surveillance post-marketing des médicaments par la mise en place d’un groupe technique de travail impliquant d’autres partenaires aux missions de terrain, la diversification des formations in situ sur la gestion qualité du Laboratoire et le renforcement des capacités technico-analytiques du personnel conformément aux programmes d’accréditation en vue.

Mais aussi l’accompagnement des protocoles d’études et de recherches et l’amélioration de l’encadrement global des stagiaires. Pour la surveillance classique des produits, 1.936 échantillons ont été analysés en 2021 contre 1.338 en 2020 avec un taux de non-conformité de 2,8 % pour les médicaments et 30,6% pour les aliments et boissons. Sur 404 échantillons d’eau analysés, 4.929 essais physico-chimiques ont été réalisés avec 3,7% de résultats non conformes. Sur ces mêmes échantillons d’eau 1.936 essais microbiologiques ont été réalisés avec 20,9% de résultats non conformes.

Les raisons des non-conformités, selon le directeur, étaient l’absence ou le sous dosage des principes actifs recherchés et de plus en plus un conditionnement primaire non règlementaire pour les médicaments, la mauvaise qualité microbiologique et l’insuffisance des procédés de transformation et de conservation pour les denrées alimentaires. Mais aussi, la mauvaise qualité microbiologique et la présence de substances indésirables liées à la pollution environnementale pour les eaux.

Par ailleurs, il a révélé que malgré ces réalisations, l’année 2021 a été difficile pour le LNS à cause de la crise politique, institutionnelle et la pandémie de la Covid-19. Le directeur général du LNS a plaidé pour l’obtention de l’accréditation de son service 17.025 au contrôle des médicaments. Le Laboratoire s’engage au renforcement de ses capacités dans le cadre de la mission qui lui est confiée.

Pour Dr Sékou Oumar Dembélé, les grandes réalisations du LNS sont significatives. C’est pourquoi, le président a invité les administrateurs à accorder une attention particulière au processus d’accréditation en cours depuis un certain temps. Il a aussi soutenu que le Laboratoire a besoin de l’accompagnement fort de tous les acteurs impliqués et une mobilisation conséquente des ressources ainsi que l’accompagnement des partenaires techniques et financiers. Enfin, il a assuré que son département ne ménagera aucun effort pour la mise en œuvre diligente des résolutions  et recommandations pertinentes.

Fatoumata NAPHO

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